Decrescendo
mai 11th, 2011
DECRESCENDO
Mon amour s’est allée
et dans l’herbe foulée
je roule mon cœur gros
avec des larmes lourdes
Le ciel est bas et sourd
et la moiteur épaisse
la terre tourne autour
d’un gouffre qui s’affaisse
Comme ma bouche altière
au grondement noué
comme mon cœur troué
d’une folie amère
ö ma vie mon aimée
fille des soleils blancs
reviendras-tu jamais
toi qui m’aimas pourtant ?
Mes larmes ont pourri
les longues tiges crues
et les vents sont aigris
par mes cris éperdus
La douleur a rempli
mon être de violence
qui sourd dedans mon sang
comme un tourbillon noir
La face abandonnée
je pleure ton absence
et la nuit qui descend
couvre mon désespoir