Occident

mai 11th, 2011

 

 

 

OCCIDENT

 

 

Seigneur, le ciel est vide

Pas un astre au ciel bleu

Mon dieu

L’immensité limpide

partout a pleuré

l’ombre

Seigneur, le ciel est sombre

et mon regard est égaré

 

 

La terre est lourde à mes semelles

le vent emporte mes cheveux

Et tout se tait, ô ritournelle

quand mon cœur pleure à dieu

 

 

La chanson bleue du soir soupire son extase

Elle vient d’on ne sait où, du fond sans fond des cieux

Et mire son ivresse à la source qui jase.

 

 

Le ciel vert étincelle

Eblouit et palpite comme

Une larme immense

Joyau pur et fragile

Qui perle

Au rameau noir, et se balance.

 

 

Et le chant des cigales monte dans l’air limpide

 

Comme une odeur d’encens pour apaiser les dieux.

 

 

    A Propos

    Bienvenue dans l'univers poétique de Joanna !